Chiens Visiteurs : Déjà deux rencontres avec les résidents de « La Cerisaie »
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Le lundi 2 mai après-midi, le groupe « Chiens visiteurs » (Colette avec Guapa, Yane avec Diddle et Sandrine avec Ishka) a pris contact avec quelques résidents de la Maison de Famille « La Cerisaie » de Castelmaurou.
Laetitia, animatrice référente, les attendait pour un accueil très chaleureux. Après un temps de mise au point, elle a accompagné le groupe dans un premier salon, « Les Griottes » où Colette est restée avec Guapa.
Ensuite, Yane et Diddle sont allées au salon « Les Bigarreaux » et Sandrine et Ishka au salon « Riquet ».
Avec un peu d’appréhension, chaque binôme est allé au contact des résidents souhaitant s’approcher des chiens et leur prodiguer quelques caresses, accompagnés par un référent. Petit à petit, l’appréhension s’est dissipée et c’est beaucoup de joie et de plaisir qui se lisait sur le visage des résidents.
Une petite promenade par-ci, quelques questions par-là, le temps est passé très vite et il a fallu se séparer. Mais rendez-vous a été pris pour une prochaine rencontre.
Lundi 30 mai, deuxième rencontre avec les résidents de « La Cerisaie » (Sandrine avec Ishka, Yane avec Diddle et une première pour Geneviève avec Fousilh).
Après un accueil aussi chaleureux que lors de la première rencontre, nous nous sommes séparées dans les différents salons. Comme lors de la première animation, les résidents présents ont accueilli les chiens avec beaucoup d’enthousiasme. Quelques uns, un peu sur leur réserve à l’arrivée des chiens, ont fini par accepter de les caresser, de les promener dans les couloirs et même de leur donner quelques récompenses. Pour certains, l’approche de l’animal prend du temps et doit se faire tout en douceur, mais quelle satisfaction lorsque cette approche est réussie !
L’heure de la séparation arrivant, nous avons quitté les résidents et avons pris rendez-vous pour le 27 juin.
Après chaque rencontre, une mise en commun est organisée avec Laetitia, animatrice référente, au cours de laquelle chacune apporte son ressenti par rapport à l’intervention et aux résidents. C’est ainsi que nous constatons que pour ces personnes, parfois très diminuées et peu autonomes, les caresses prodiguées aux chiens sont un signe d’intérêt pour l’activité. Pour elles, caresser un chien demande un gros effort : en effet, il faut tendre le bras vers le chien, déplier et ouvrir la main en tendant les doigts pour pouvoir toucher le poil et sentir la chaleur de l’animal. Pour une personne qui ne s’exprime pas, qui ne nous regarde même pas mais qui sourit à ce contact, c’est un très bon résultat que les soignants sont contents de constater et qui montre l’importance de ces interventions.